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Aspres

avril 14, 2012

Dans cet article, il est question d’une description détaillé d’Aspres, un lieu aux milles visages, où montagnes , collines et vallées sont l’attrait principal de cette région de la Catalogne du Nord. En effet, Aspres qui signifie, «amer, aride et âpres» en catalan, vient faire référence aux multitudes de reliefs abrupts. On y explique l’importance  des Aspres dans la culture catalane en passant par son histoire,qui remonte à cela bien longtemps.

Plusieurs domaines et gravures laissés par les ancêtres sont encore présents et visibles, ce qui donne un cachet très particulier et exceptionnel dans cette région. De plus, les Aspres sont depuis toujours un lieu de passage entre les deux vallées pour plusieurs personnes, en commençant avec les contrebandiers pour même aller aux pélerins de toutes sortes.

Ensuite, l’article fait référence au riche sous-sol des Aspres et explique son importance dans l’extraction du minerai de fer, travail déjà entrepris auparavant par les Romains. Grâce à leur sous-sol et leur climat, ils leur ont été possible de faire quelque chose de bien original, soit la formation d’un puit de glace. Voici la citation exacte :

Dans ce pays qui cultive les extrêmes, ne manquez pas non plus le puits à glace de Saint Marsal, 3 mètres de diamètre et 5 mètres de profondeur, qui permettait de conserver toute l’année la neige tassée et transformée en glace. Il faut dire que les hivers étaient plus rigoureux et par conséquent, les Aspres enneigées tous les ans, ce qui n’est plus le cas depuis deux décennies. Je peux témoigner ici d’une retraite de communion à la Trinité, dans la neige à la fin du mois d’avril 1971…

Source: http://www.capcatalogne.com/Les-Aspres-la-magie-de-l-authentique–7001.phtm

Une autre caractéristique des Aspres, se sont ses multitudes d’architectures datant de l’âge médiévales et même plus loin dans le temps. Un bien connu est le château de Castelnou :

[…]ont laissé leur marque avec le château de Castelnou qui surplombe l’un des plus beaux villages de Catalogne avec ses rues pavées et pentues épousant la courbe de la colline minérale. Il fut construit en 933 pour atteindre l’apogée de sa puissance avec les vicomtes de Castelnou, entre le XIe et le XIIIe siècle. Aujourd’hui, certes, le village de Castelnou est l’un des plus visités du département et figure en bonne place dans les brochures touristiques. Mais c’est le patrimoine sacré qui tient le haut du pavé, dans ces montagnes écartées des grands axes.

Source: http://www.capcatalogne.com/Les-Aspres-la-magie-de-l-authentique–7001.phtm

De plus, l’article explique l’importance des moines guerriers dans l’évolution historique de cette ville. En effet, ils ont mis en place plusieurs mesures pour contribuer au développement de cette région de la Catalogne du Nord, en «endiguant les fleuves, créant des canaux, reconquérant des terres arables, maîtrisant l‘irrigation».  Toutefois, il est actuellement pratiquement impossible de pouvoir voir encore des traces de ceci, mais on vous encourage à vous y rendre pareil et d’y faire un tour. Toutefois, certains moines, que l’on appelait les Augustins restaient au Monastir del Camp, une architecture encore présente et visible. Plusieurs information sur les moines et la vie à cet époque sont évoqués dans l’article, pour plus d’informations vous pouvez vous rendre aussi sur le site web des Aspres : http://les-aspres61.fr/

et pour des photos je vous invite à regarder ce vidéo : 

De plus, les Aspres est une région qui réunit histoire, paysages magnifiques, et patrimoines culturels très intéressants.  Il ne faut pas oublier de mentionner l’importance de l’eau et la pureté de cette dernière, ainsi que les villages qui ne changent pratiquement pas, vivant une vraie vie d’agriculture et d’élevage. Toutefois, une compagnie de la place a su se glisser au rang des multinationales, avec sa production de bouchon de liège:

Le chêne-liège, par exemple, a dicté sa loi. Il faut 12 à 13 ans entre chaque levée de liège et cinquante ans d’âge, pour qu’un chêne soit exploitable. Les générations qui ont œuvré ici l’on fait au nom de l’avenir. Ils connaissaient les vertus de la patience et de l‘effort. Résultat, aujourd’hui, l’entreprise familiale Sabaté s’est hissée au rang de multinationale en devenant l’une des grandes références des bouchons en liège et en aggloméré. Un bel hommage à l’infinie sagesse des anciens.

Les Aspres est une vraie fierté pour les catalans, car cette région sait comment se démarquer, malgré sont mode de vie plus conservateur. En effet, la chapelle de la Trinité, oeuvre romaine splendide, s’est retrouvée à la grande exposition du Museu Nacional d’Art de Catalunya sur l‘art roman catalan, en 2010, ce qui est une grande fierté pour eux.

[…]trouve la chapelle de la Trinité dont l’apparente austérité cache l’une des plus belles majestés romanes au monde, un Christ en croix apaisé, la tête doucement affaissée sur le côté dont l’humanité étreint inexplicablement le cœur. Une œuvre tout simplement grandiose. Lors de la grande exposition du Museu Nacional d’Art de Catalunya sur l‘art roman catalan, en 2010, cette pièce a été demandée en priorité par les commissaires, tant elle illustre le génie propre de notre territoire.

Finalement, les Aspres doivent aussi leur fierté à leur belle capitale : Thuir, tout proche de Perpignan. Thuir est l’exemple parfait d’une ville ayant conservée ces atouts depuis le début de son existence. Et sans oublier, qu’elle a su garder son identité catalane, tout en s’ouvrant à la culture contemporaine.

Capitale viticole et maraîchère, Thuir a aussi inventé le Byrrh, ce mystérieux breuvage au goût de quinquina qui fit les beaux jours des tables distinguées pendant plusieurs décennies et aussi la plus grande cuve en chêne du monde, devenue une véritable curiosité touristique !

Source: http://www.capcatalogne.com/Les-Aspres-la-magie-de-l-authentique–7001.phtm

Gérone, une ville qui retrouve son image

avril 14, 2012

Gérone est une ville qui fait partie de la Catalogne, non loin de Barcelone, et pour qui les problèmes économiques des dernières années ont eu un impact considérable. Au cours des 30 dernières années, elle a du reconstruire son image en apportant certains changements à sa métrople.  L’article nous parle de cette nouvelle image de dont jouit Gérone, ainsi que les moyens qu’elle a utilisés, afin de réussir son objectif. Pour elle, la crise économique fut un moyen positif pour arriver à cette fin. Par exemple, ils ont en 1991 implanté une nouvelle université, ainsi que de développer et enrichir le potentiel de cette ville. Tout ça pour passer de la ville mausade à une petite ville de «bonne vie». Tel que cité dans un article sur le site ci-joint :

 Le mensuel Descobrir Catalunya lui consacre en mars son numéro 166 en titrant « Instants de bonne vie dans une ville charmante ». Sans travestissement, une fine sélection d’atouts est détaillée, parmi lesquels une histoire abondante, des traditions non surjouées, un statut qualifié de « capitale du bien manger » et une effervescence artistique étalée à l’année, souvent comparable à l’offre montpelliéraine voire toulousaine. Dans une approche éminemment barcelonaise et objectivement « bobo », le centre historique, l’ambiance et l’art de vivre, la taille humaine de Girona, exaltent le titre du groupe Sàpiens Publicacions, sis à Badalona. Cette perception extérieure, propre aux prescripteurs de destinations touristiques, met en avant le « caractère introverti » des habitants, visiblement acteurs d’une Catalogne singulière et authentique aux yeux de la cible, barcelonaise au sens le plus large.

Source: http://www.la-clau.net/info/7233/ancienne-cite-grise-girona-developpe-son-image-cosy-7233

http://www.open.cat/article/fr/1265/girona-star-des-magazines-un-hasard

Brièvement, cette citation nous explique qu’en 2012, Gérone a eu la chance d’être la cible de critiques et commentaires positives via le mensuel Descobrir Catalunya, journal et revue catalane(voici ci-joint le site web). En effet, ils la décrivent comme étant une petit ville chaleureuse avec beaucoup d’histoire, où il y est très bon d’y manger, sans oublié leur talent artistique. De plus, ils y expliquent la vision extérieure des gens ou des villes aux alentours.

Source : http://www.descobrir.cat/

Toutefois, un autre journal, «le numéro 67 du trimestriel Terres Catalanes», en 2012, a fait un comparatif avec une étude fait en 2009, et ainsi découvrir que malgré l’effervescence de cette ville actuellement, la crise économique amène des conséquences négatives. En effet, depuis 2006, le taux de chômage a grampé de près de 10%.

Cependant, la tranche d’âge majoritaire dans la ville, les 35-44 ans, rencontrait 14,48 % de taux de chômage en février 2012, contre à peine 4,79 % en novembre 2006, deux pourcentages enviables pour Perpignan.

Source: http://www.open.cat/article/fr/1265/girona-star-des-magazines-un-hasard

Finalement, la ville est perçue par deux angles différents, mais qui ne lui enlève pas moins toutes ses caractéristiques attractives ainsi que les changements apportés des derniers années. En effet, Descobrir Catalunya lui concède tous ses efforts et en fait sa promotion, tandis que Terres Catalans a une vue plus objective et qui ne s’empêche pas d’évoquer certains de ces problèmes, malgré sa transformation

Barcelone et son musée du chocolat

avril 13, 2012

Suite à notre récente conférence sur le musée du jouet en Catalogne, j’ai décidé de partager mon expérience au musée du chocolat à Barcelone, avec une bref description de celui-ci, ainsi que son influence au sein de la ville. En fait, je dois être honnête, j’ai été très déçue. Le musée est minuscule et j’ai payé 10 euros pour voir à peine 600 mètres carrée. Toutefois, ceci n’enlève rien à la beauté des sculptures entreposées, ainsi que la qualité du chocolat qu’il vendait. J’ai été très impressionnée de la qualité des sculptures, de la minutie du détail, et l’originalité de ces-dernières. C’était dommage d’en voir aussi peu à cause de l’espace restreint du musée. Voici quelques photos des sculptures en question que j’ai pris :

Ce qui m’a frappé le plus, c’est de voir la Sagrada Familià fait en chocolat, car en effet, cette-dernière fait partie de la fierté de la Catalogne. Elle représente l’acharnement et la minutie du travail. J’ai aussi cela trouvé très comique de voir Axtérix et Obélix en chocolat! Des classiques!

Contrairement aux autres musées d’art de Barcelone, celui-ci est plus «farfelu» et «original», dans le sens où, il vient chercher une autre forme clientèle, soit autant des petits que des grands, ainsi que les plus gourmands. Plus précisément, une personne qui n’aimerait pas la visite de musée, apprécierait facilement celle-ci, car elle dure à peine quelques minutes en générale, (à cause de sa superficie toute petite), et car ça ne fait pas non seulement appel au sens visuel, mais aussi au sens du goût et du touché. De plus, il y a plusieurs ateliers pédagogiques et ludiques, tels que qu’un «atelier d’éveil à la création de confiserie» et la confection de chandails imprimés, ayant le chocolat comme thème. Le musée du chocolat de Barcelone  expliquer aussi en fait l’histoire du cacao et ses méthodes de fabrication, afin de nous amener à mieux comprendre l’évolution et l’importance du chocolat en Catalogne. Voici une photo des plans du musée prit sur le site ci-joint : http://www.oh-barcelona.com/fr/blog/2010/activites/musees/le-musee-du-chocolat-4216

Plan du musée

Plan du musée

Malgré ma déception, j’invite tous les gourmands et curieux à s’y rendre lors d’un séjour à Barcelone, afin de voir les superbes sculptures de chocolat, et bien évidemment pour avoir la chance d’y goûter!

Emmanuelle D. Lambert

Conférence sur Alghero, patrimoine catalan de la Sardaigne

avril 13, 2012

Au début de la session, j’ai eu la chance de pouvoir assister à la conférence sur Alghero, qui se tenait la Casa D’Italia le 18 janvier dernier, à Montréal. Ce fut vraiment intéressant, car cela m’a permis d’en apprendre davantage sur cette petite ville de l’Italie, qui est à la fois une entité de la Catalogne. Voici ce qui nous attendait durant la soirée :

En avril dernier, Panoram Italia publiait un article intitulé Alghero, la Barceloneta sarda. Dans la foulée de cet article, l’Association sarde du Québec, le Cercle culturel catalan et la Médiathèque en études catalanes de l’Université de Montréal présentent la conférenceALGHERO : patrimoine catalan de Sardaigne. Cet événement faisant le pont entre les communautés sarde, italienne, catalane et québécoise aura lieu à la Casa d’Italia le mercredi 18 janvier 2012 à 19h30.

Ce voyage historico-linguistique abordera l’histoire, la langue et la culture métissées de la ville d’Alghero, de même que ses principaux attraits touristiques et sa gastronomie. La conférence sera suivie d’un cocktail et d’une dégustation de produits locaux. Un tirage d’articles sardes et catalans aura également lieu en fin de la soirée.

http://www.mediatheque.cat/index.php?option=com_content&view=article&id=87&Itemid=91

En effet, Alghero, ou Algher en catalan, est une petite ville en Sardaigne, dans la province de Sassari, où les gens parlent encore le catalan. Toutefois, le catalan algherois a certaines variantes avec celui de la Catalogne. La conférence expliquait en détail l’histoire d’Algher, jusqu’à son état actuel. Le conférencier, Marc Pomerleau, québécois «de souche» et ancien étudiant du cours, s’est découvert une vraie passion pour la culture catalane. Il est  justement allé visiter Alghero, et  a ainsi pu nous transmettre ses connaissances sur cette ville. Il nous a  parlé de tout, passant de l’histoire d’Alghero à sa situation présente, tout en nous parlant de ses attraits touristiques et de ses patrimoines culturels. Ce fut une très belle présentation, et très enrichissante, qui a terminé sur une bonne note ; plusieurs tirages et bien entendu, une bonne dégustation de nourriture et de vins typiquement algherois. Miam!

Je vous invite à regarder ce vidéo. C’est un reportage sur la ville d’Algher qui explique la relation de celle-ci avec la Catalogne. De plus, il nous parle  de Franca Masu, chanteuse sarde d’Algher qui aime transmette son histoire en Catalogne et aller y chanter. Elle se considère elle-même catalane. Voici donc le lien, ainsi que la traduction en français du reportage :

Vers 1323, et même un peu avant, l’Île de Sardaigne, la Sicile et Naples ont été pris par les Catalans cette prise marque le début de la domination catalano-aragonaise qui s’achèvera vers 1720

Depuis 1720, L’Alguer a été une ville isolée, délaissée…
240 ans plus tard, nous ne savions plus quelles étaient nos origines, quelle était notre identité

Le premier contact humain que nous avons eu avec les Catalans après 1720 a été en 1960, quand 1200 Catalans sont venus nous rendre visite en bateaux,le premier contact humain entre les deux peuples

La ville de L’Alguer s’est embellie pour accueillir ces gens qui venaient de l’extérieur et que nous appelions « frères catalans », sur des affiches collées partout dans la ville

Ils ont même amené « la Moreneta » dans notre ville et les Alguérois, qui rencontraient ces gens qui parlaient comme eux, ont été très émus parce que les gens se disaient « comment est-ce possible qu’ils parlent comme nous? pourquoi? »

Moi, à l’époque, j’avais environ 18 ans et je ne savais pas vraiment si j’avais une identité et une culture propre

Disons qu’après la visite de ces Catalans, L’Alguer s’est finalement ouvert les yeux les gens ont commencé à comprendre, à lire pour connaitre leur propre histoire, leur propre identité, d’où ils venaient. Et grâce aussi aujourd’hui aux vols commerciaux « low cost » il y a cette nouvelle route entre Gérone et L’Alguer qui s’est tracée dans le ciel, comme une bénédiction

Il y a environ 15 000 personnes qui parlent le catalan à L’Alguer voilà pourquoi je dis que, grâce à des gens comme vous qui venez ici, nous avons retrouvé la confiance nécessaire pour parler notre langue et cela est quelque chose d’énorme, une très belle chance pour nous… merci!

FRANCA MASU

Dès la première fois que je suis allée en Catalogne j’ai pu constater le grand intérêt qu’il y a là-bas pour L’Alguer, les Alguérois et toute la culture de cette ville, considérée comme une soeur qui se veut proche de la Catalogne

J’ai également remarqué cet intérêt par le biais d’un public très enthousiaste vis-à-vis de mes spectacles,de ma musique et de ce que je raconte sur cette ville et sur ma terre

En fait, quand je vais en Catalogne je parle de L’Alguer, mais j’amène avec moi également toute l’île car je dis toujours que je suis d’abord Sarde, ensuite Catalane. Je me sens donc méditérranéenne

Une chanson très particulière est « Carreronet ». On peut dire qu’elle parle de migration Quand on est loin de son pays, on soufre beaucoup, vraiment beaucoup. Cette chanson est devenue une sorte de « flamenco alguérois »

De plus, voici le site officiel de l’Algher où vous pouvez trouver plusieurs informations récentes sur la ville, telles que sur le gouvernement, les services offerts, ainsi qu’une description de la vie là-bas, leur culture et activités traditionnelles.

http://www.ciutatdelalguer.it/sindaco.htm

Emmanuelle D. Lambert