Archive for the ‘société’ Category

Vague de manifestations monstres

février 29, 2012

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Vous vous souvenez des événements du 20 février 2012? Les étudiants valenciens manifestaient contre les coupures budgétaires dans le domaine de l’éducation lorsque la police était intervenue et avait brutalisé les étudiants, dont la majorité était des mineurs.

Aujourd’hui, 29 février 2012, une nouvelle manifestation a eu lieu à Valence. Des milliers d’étudiants sont descendus dans la rue pour manifester contre les coupures et contre la brutalité policière. Ils réclament « une éducation publique et de qualité ». Il est important de préciser que les étudiants avaient le support et la compagnie d’une multitude de groupes tels que des syndicats d’étudiants (Acontracorrent, Bloc d’Estudiants Agermanats, Sindicat d’Estudiants dels Països Catalans, Federació Valenciana d’Estudiants et plusieurs autres) et de l’Association des parents d’étudiants de Valence (FAPA). Au total, plus de 40 000 personnes se sont mobilisées.

À Barcelone, la même chose s’est produite. Toutefois, ce sont plutôt 70 000 personnes qui se sont mobilisées. Ils manifestaient pour des raisons similaires, notamment pour un plus grand accès à l’université, pour une éducation de qualité, contre la privatisation et contre les coupures.

Un groupe, la Plateforme unitaire pour la défense de l’université publique (Plataforma Unitària en Defensa de la Universitat Pública – PUDUP) est même allé jusqu’à entrer dans les locaux de la chaîne SER et interrompre l’émission Fora de Joc, pour lire un manifeste en direct. D’autres manifestants sont entrés massivement à l’intérieur du rectorat de l’Université de Barcelone pour l’occuper.

Dans leur manifeste, les membres de PUDUP réclament une éducation accessible et de qualité, dénoncent le manque de transparence de la gestion de l’éducation et la perte de contrôle démocratique au sein des universités publiques et, finalement, ils réclament le droit de la société catalane à faire un plein usage de sa langue nationale, c’est-à-dire le catalan, et ce, y compris à tous les niveaux d’enseignement supérieur (« 8. Davant d’un procés d’internacionalització de les universitats destinat a captar “clients” d’arreu del món, recordem que la societat catalana té dret a un ús ple de la llengua pròpia del país, incloent la seva utilització a tots els nivells de l’ensenyament superior. »)

Un groupe de jeune a aussi mis feu à des conteneurs à divers endroits de Barcelone, ce qui a produit une épaisse fumée noire qui était visible de loin. D’autres ont tenté de faire une barricade avec des conteneurs pour bloquer l’accès routier aux fourgons policiers. Un autre groupe a brisé les vitres de la Banco Popular en guise de protestation contre les coupures et la commercialisation de l’éducation. Comme toujours, on pouvait s’attendre à une répression policière et c’est ce qui s’est produit. Vous pouvez voir dans les deux vidéos suivantes comment les forces policières poursuivent avec des fourgons des manifestants à pied ou tapent sur tout ce qui bouge :

Sur les réseaux sociaux, le terme « #vaga29f » est de plus en plus populaire. Ces manifestations ont beaucoup en commun avec ce qui se passe au Québec. Il est intéressant de comparer les motivations et les initiatives des étudiants et, surtout, de quelle façon ils procèdent pour faire avancer leur cause. D’une part, on remarque qu’il y a plus de répression policière en Espagne qu’au Québec, et, d’autre part, que les étudiants québécois sont beaucoup moins solidaires que les étudiants des territoires catalans. Du moins, pour le moment. Il s’agit là d’un dossier à suivre!

-Maxime Paquin

 

Sources :

http://www.ara.cat/noticies/universitats-educacio-retallades_3_655164484.html

http://www.ara.cat/societat/estudiants-entren-llegeixen-comunicat-directe_0_655134601.html

http://www.ara.cat/societat/Milers-destudiants-protestes-retallades-Valencia_0_655134617.html

http://www.ara.cat/comunicacio/estudiants_ARAFIL20120229_0002.mp3

http://www.ara.cat/societat/Milers-duniversitaris-manifesten-retallades-educacio_0_655134605.html

http://www.vilaweb.cat/noticia/3990582/20120229/milers-destudiants-surten-carrer-defensa-universitat-publica.html

http://www.vilaweb.cat/noticia/3990678/20120229/aldarulls-barcelona-final-manifestacio-destudiants.html

http://blocs.mesvilaweb.cat/adasi

http://reconstruimlapublica.wordpress.com/adhesions-2/novetats/

https://twitter.com/#%21/polcastellvi/status/174852619502747649/photo/1

http://twitter.com/#!/Uniprecaria

http://twitter.com/#!/search/%23Vaga29F

http://www.324.cat/noticia/1620352/catalunya/Entre-25000-i-60000-es-mobilitzen-a-Barcelona-en-una-manifestacio-imprevisible

http://www.324.cat/galeria/29654/14/altres/Vaga-duniversitats#ancla

Le livre contre la matraque

février 21, 2012

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Valence, 20 février 2012 : des étudiants sont réunis devant l’Institut Lluís Vives. Pourquoi? Pour manifester contre les coupures dans le domaine de l’éducation.

L’élément déclencheur? Le Pays valencien est la région la plus endettée de l’Espagne. Le gouvernement valencien, dont le budget en matière d’éducation a été coupé et recoupé pour lutter contre la crise, n’est pas arrivé à payer ses comptes d’électricité, privant les établissements éducationnels valenciens de chauffage, et ce, en plein hiver.

Les étudiants sont donc devant l’Institut Lluís Vives. Ils manifestent pour une éducation de qualité. Ils brandissent des pancartes et chantent des slogans. Ils font du bruit, soit, mais ils ne font rien de bien mal. Ils sont désarmés. Il n’y a pas de signe d’agressivité chez eux, mais ils bloquent la rue et ça, ça ne passe pas. Mais à quoi peuvent-ils bien penser?!

C’est là qu’intervient l’escouade antiémeute valencienne. Des petits Rambos en devenir et des cowboys nerveux en manque d’action sonnent la charge et foncent dans le tas. Ils tapent sur tout ce qui bouge, même ce qui ne bouge pas.

Les manifestants sont en majorité des adolescents de 12 à 17 ans. Les policiers ne font pas de distinction. Ces demis-hommes s’en prennent à tout le monde : garçons, fillettes et même personnes âgées.

À la suite des événements, Antonio Moreno, chef de police de Valence, a déclaré que les étudiants étaient l’ennemi et que les policiers avaient réagi avec une force absolument justifiée et proportionnée. Malheureusement pour ce monsieur, les actes des policiers ont été filmés et photographiés (voir ci-dessous). Les agents de la paix (ironie) ont été vus en train de frapper des manifestants à coups de matraque au visage, pousser des filles sur des voitures, gifler des jeunes et même tenter de les renverser avec des fourgons de la police.

Ces manifestations étudiantes recoupent les manifestations étudiantes qui ont présentement lieu ici à Montréal et font suite aux manifestations contre la brutalité policière qui ont eu lieu à Madrid il y a quelques jours.

Aujourd’hui, des manifestations contre la violence policière et pour le mouvement estudiantin valencien sont organisées à travers l’Espagne, notamment à Cordoue, Barcelone et à Madrid.

À Valence même, des milliers de gens se sont réunis à la plaza del Ayuntamiento pour protester contre la répression policière et exiger la démission de Paula Sanchez de León, la déléguée du gouvernement à Valence. De plus, 400 étudiants se sont enfermés dans la Faculté de géographie et d’histoire de l’Université de Valence pour exiger la même chose.

 

Dans le vidéo ci-dessous, on aperçoit un policier qui gifle un étudiant qui, en plus d’être pacifique et d’avoir les mains dans les poches, ne le regardait même pas :

 

Dans le vidéo suivant, on peut voir (à 0:09) un policier qui coure derrière deux adolescentes et qui les pousse violemment, tête première, sur une voiture :

 

Ici, il y a plusieurs choses à voir. À 0:56, on voit un Rambo solitaire qui fonce dans la foule et force ses collègues à le suivre. Rambo tape sur tout ce qu’il peut et on voit deux de ses collègues (1:04, à gauche, près de l’entrée du stationnement) frapper à multiples reprises un étudiant désarmé qui tente visiblement de s’en aller. De 1:29 à 1:34, on voit un policier pointer un photographe et 10 autres policiers le menacer, bâtons levés.

 

Dans le vidéo qui suit, on voit plusieurs autres choses troublantes. D’abord, les policiers qui essaient de renverser des manifestants avec des fourgons, s’arrêtant de justesse à leurs pieds (0:30 à 0:40). Le retour de Rambo, de 1:50 à 1:59, l’arrestation d’une adolescente (2:24 à 2:29) et, la cerise sur le sundae, des policiers non identifiés (2:40 à 2:45). Dans cette dernière séquence, on voit très bien que les badges jaunes qui identifient les policiers valenciens ont été retirés pour éviter qu’ils soient identifiés et, par conséquent, éviter qu’ils soient poursuivis pour leurs abus.

 

Dans ce dernier vidéo, on peut voir un policier attaquer des vieilles dames (1:49). De 2:50 à 3:05, on peut aussi entendre la foule crier «ESTAS SON NUESTRAS ARMAS!» («Ce sont nos armes», faisant référence à leurs mains vides, paumes ouvertes, qu’ils brandissent dans les airs pour démontrer le rapport inégal de force). À partir de 4:08, on peut entendre des filles chanter «esto es una dictadura y lo sabéis» («c’est une dictature et vous le savez»).

 

-Maxime Paquin

 

Sources :

http://www.rtve.es/noticias/20120221/miles-estudiantes-se-manifiestan-pacificamente-valencia-libros-alto/499937.shtml

http://www.rtve.es/noticias/20120221/ministro-del-interior-reconoce-pudo-haber-algun-exceso-policial-valencia/499820.shtml

http://www.telecinco.es/informativos/sociedad/estudiantes-manifiestan-Barcelona-incidentes-Valencia_0_1563444236.html

http://www.marxist.com/valencia-police-brutality.htm

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/20/espagne-violences-lors-d-une-manifestation-contre-la-rigueur-a-valence_1646086_3214.html

http://roarmag.org/2012/02/spain-valencia-students-protest-brutality-violence/

http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-17112779

http://www.digitaljournal.com/article/319969

http://www.dailytelegraph.com.au/news/breaking-news/riot-police-beat-students-in-protest/story-e6freuyi-1226276900596

Le Can Masdeu, « okupé » pour plus de 10 ans

février 18, 2012

Si l’on se rend à la station de métro barcelonaise de Canyelles et que l’on y monte la colline via le petit chemin de graviers, on y voit un panneau qui nous dirige au Can Masdeu, un ancien hôpital pour lépreux qui, depuis 2001, est « okupé » par un groupe international d’activistes. Mais, qu’est-ce qu’on entend par « okupation »?

La vraie expression en français est celle du squat pour désigner le lieu qui est occupé sans titre. En catalan, par contre, l’idée d’okupació vient évidemment du verbe occuper, écrit avec un « k » pour désigner le mouvement contre-social et punk. En fait, le mouvement qui a connu une forte croissance en Catalogne lors des années 1960 grâce à l’exode paysanne vers la grande ville est aujourd’hui un mouvement anarchiste qui se dédie souvent à l’autogestion, l’activisme, l’écologie et à l’autosuffisance. Les « okupes » croient, à la différence de la loi et de la société en général, que la possession et la propriété sont deux idées différentes et c’est alors que ce groupe activiste se cherchait un squat en 2001 qu’il trouva le Can Masdeu, abandonné depuis 1948.

Il en prirent donc possession mais sous peu, en 2002, la cour envoya une centaine de policiers avec le but de les expulser de l’édifice, ce qui entraîna une popularité médiatique exceptionnelle. Les onze okupes y résistèrent de façon passive, forçant les policiers de prendre d’énormes risques à leur sécurité personnelle afin de pouvoir s’y rapprocher pour les arrêter, lorsque trois jours plus tard le juge ordonna que ces derniers laissent tomber puisqu’il jugea que les droits de la personne étaient plus importants que les droits à la propriété.

Depuis, quoi qu’il y eut quelques procès menés contre eux, les okupes y sont restés ils ont augmenté leurs nombres, organisant toujours plusieurs activités, ateliers et repas communaux et sociaux. En 2008, ils sont 28 okupes et reçoivent plus de demandes d’accueil qu’ils ne peuvent accommoder et ont, contrairement aux autres tendances d’okupació, un taux très peu élevé de renouvellement d’okupes.

Sources:

http://en.wikipedia.org/wiki/Can_Masdeu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Can_Masdeu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Squat_%28lieu%29

http://www.canmasdeu.net/

Daniel Brühl retrouve ses origines catalanes

janvier 28, 2012

Avec un nom comme Daniel Brühl, on penserait que ce jeune acteur prodige était seulement d’origine allemande. Cependant, son nom au complet, Daniel César Martín Brühl González Domingo, suggère autrement. En fait, le fils du réalisateur de télévision, Hanno Brühl, est aussi enfant d’une Catalane de Barcelone. Suite à sa naissance, il grandît dans une maison à Cologne, en Allemagne, où l’on parlait allemand, anglais, français, castillan et catalan.

En 2006, seulement trente-deux ans après l’interdiction de l’utilisation du lacet étrangleur en Espagne, le jeune acteur choisit d’interpréter le rôle d’un militant catalan anarchiste dans le film Salvador.  Il remporte notamment le prix des critiques du meilleur acteur aux Prix du cinéma de Barcelone pour son jeu de rôle, qu’il fait autant en espagnol qu’en catalan.

Salvador Puig i Antich fut la dernière personne au monde à mourir de cet instrument d’exécution. Il a été mis à mort à l’âge de vingt-cinq ans par le régime de Franco pour la mort d’un garde civil à Barcelone, malgré les manifestations internationales qui ont lieu dans plusieurs pays au monde.

Si vous vous intéressez à ce film, vous pouvez trouver le DVD à la Médiathèque en études catalanes.

Sources:

http://de.wikipedia.org/wiki/Hanno_Br%C3%BChl

http://en.wikipedia.org/wiki/Daniel_Br%C3%BChl

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lacet_%C3%A9trangleur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_%28film,_2006%29

gitans catalans: une autonomie sociale

avril 10, 2011

On a abordé dernièrement la question gitane dans l’article posé sur Web CT, qui rappelait les origines lointaines sud-asiatiques du (ou plutôt des) peuples gitans et proposait quelques notions d’ethnolinguistique. Le sujet m’intéresse beaucoup et j’aimerais amener d’autres dimensions au regard posé sur les populations gitanes catalanes.

 

On parle aisément de la langue et de la musique gitanes, de grand intérêt il va sans dire, mais les questions d’ordre politique ou anthropo- sociologiques ont été évitées dans l’article qui venait de culturcat, probablement pour éviter la controverse. Il faut admettre que les Gitans, un peu partout, attirent la controverse parce qu’il forment une culture différente, aux référents symboliques différents, à un mode de vie et de conception du monde différent. Quelques institutions semblent travailler à la bonne cohabitation des peuples gitans et à la promotion de leur culture, comme la Fondacion Secretario Gitano, impliquée dans quelque mesure sociales respectueuses, encore que la plupart me semblent paternalistes, mais la plupart des politiques sociales visent tristement à effacer ces différences socio-culturelles au nom de l’inclusion, de l’éducation obligatoire et du progrès, une sorte de xénophobie latente et cachée, aux airs d’acculturation, quand elle n’est pas ouvertement raciste (pensons à l’expulsion des Roms de France, il y a quelques mois.)

 

On évalue à 80000 personnes se réclamant d’origine gitane en Catalogne. Leur conditions de vie sont très diverses et il est difficile d’en tracer le portrait sans recourir à des critères comme le niveau d’éducation, le logement, l’emploi, critères qui ne sont pas interprétés de la même façon à l’intérieur de la communaué gitane qu’à l’extérieur.

 

En fait, il semblerait que l’éducation reçue de la famille et de l’entourage soit perçu comme la plus importante, puisqu’elle permet de transmettre les savoir-faire utiles aux modes de vie gitans. Munis de ces perspectives et pris en charge par les leurs, ils forment une population autogestionnée, vivent dans une autonomie sociale qui leur est souvent contestée et qui est criminalisée dans bien des cas, vu qu’elle frôle bien souvent des secteurs informels. « Une question s’impose : l’autonomie qui fait peur, ne serait-elle pas une des reponse gitane la plus adaptee a l’immobilisme des institutions ? » demande Sonia Missaoui, docteure en sociologie, à la fin d’une enquête de terrain.

 

Leur monde à part les met souvent dans une situation « à part » où la discrimination fait des dommages. Un rapport complet sur les formes de discrimination dont sont victimes les gitans est disponible sur le web au http://www.gitanos.org/publicaciones/discriminacion10/

 

Vendredi dernier, le 8 avril, c’était la journée internationale des peuples gitans, au moment où un peu partout les tensions ethniques ressurgissent contre tout respect des inaliénables droits de l’homme.

Sources : Fundacion Secretariado Gitano

MISSAOUI, Sonia (2007) Gitans catalans de part et d’autre de la frontière franco-espagnole, revue d’ethnologie française, http://www.jeunes-et-societes.com/public/archives/2007/J_Missaoui.pdf

Voter en Catalogne… est un plaisir!

avril 9, 2011

Le 28 novembre 2010, il y a eu des élections au parlement de Catalogne. Le coalition de gauche conduite par José Montilla y a perdu sa majorité en chambre. Désormais, c’est le parti  Convergència i Unió qui obtient le pouvoir. Il a fallut attendre au deuxième tour pour qu’Artur Màs soit confirmé en tant que nouveau Président de la Généralité. Effectivement, son parti n’avait obtenu que 62 des 135 sièges. Cela plaçait les Nationalistes dans une situation de gouvernement minoritaire. Toutefois, grâce à l’abstention du vote de la part des Socialistes, le nouveau président pu être intrônisé. Pour y arriver les troupes de Mas ont du faire des concessions à la gauche. Ils  prirent notamment des engagements face au revendications à effectuer auprès du gouvernement central, Madrid.

J’aimerais aussi vous montrer ce court vidéo diffusé avant les élections par l’association de la jeunesse socialiste Catalane. Il visait à encourager les gens à aller voter. Le vidéo nous démontre que notre devoir de citoyens peut être exaltant, voir jouissif.

Je termine en regrettant de voir que de telles publicités originales ne se retrouvent pas sur nos ondes canadienne en cette approche des élections.

http://www.youtube.com/watch?v=zFeUeguiK5U

virelangue catalan à la Dalí

avril 1, 2011

“Una polla xica, pica, pellarica, camatorta i becarica va tenir sis polls xics, pics, pellarics, camatorts i becarics. Si la polla no hagués sigut xica, pica, pellarica, camatorta i becarica,els sis polls no haguessin sigut xics, pics, pellarics, camatorts i becarics”.

« Une poule petite, laide, mal fagotée, ayant des tics et des jambes croches a eu six poussins petits, laids, mal fagotés ayant des tics et des jambes croches, si la poule n’avait pas été petite, laide, mal fagotée, ayant des tics et des jambes croches, elle n’aurait pas eu les six poussins petits, laids, mal fagotés ayant des tics et des jambes croches ».

Un virelangue (ou casse-langue ou fourchelangue) est une locution (ou une phrase ou un petit groupe de phrases) à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire des deux à la fois. On parle aussi de trompe-oreilles lorsqu’une phrase est difficile à comprendre et donne l’impression d’être en langue étrangère.

Interdiction de la corrida en Catalogne

mars 23, 2011

Le 28 juillet 2010, la Catalogne a été la deuxième région espagnole après les Îles Canaries (1991) de vouloir interdire la corrida. Par contre, cette loi ne fit pas l’unanimité. 65 voix contre 55 étaient pour l’interdiction. De plus, il eu 9 qui se sont abstenus. Cette pratique qui ne sera abolie que le 1er janvier 2012 a recensé 180 000 signatures de citoyens considérant cette pratique de « barbare ».

Cette interdiction peut également être vue comme nationaliste, puisque la corrida est associé au castillan et non au catalan.

Le parti d’opposition de droite considère que cette interdiction ne devrait être, puisqu’il n’y a aucune obligation à se rendre au corrida.

Vidéo au http://videos.tf1.fr/infos/2010/catalogne-la-joie-des-anti-corridas-5951296.html

Source: http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-07/la-catalogne-interdit-la-corrida-5951071.html

Guerre de manifestations parmi des catalanistas et Coalició !

mars 22, 2011

Coalició Valenciana et le Grup d’Acció Valencianista ont enregistré chacun une pétition devant la Délégation du Gouvernement dans la Comunitat Valenciana pour pouvoir célébrer le 16 avril à Valence deux prochain des manifestations.

Une aurait lieu le matin et l’autre l’après-midi, essayant ainsi de rafler la journée quant aux protestations dans la rue. Ce jour il y a aussi une manifestation à la demande d’Acció Cultural del País Valencià annoncée pour revendiquer que TV3 puisse continuer à être vu dans la Comunitat Valenciana et que, comme il a avancé le président d’ACPV, Eliseu Climent, comptera sur l’action de Lluís Llach. Selon le plan avancé, la marche de l’entité de Climent partira de la place de San Agustín, avec finale dans la place Amérique. Là-bas, dans l’esplanade du pont, l’action de Llach, qui impliquera le retour aux scénarios du chanteur de Verges, aura lieu.

CV, que préside Juan García Sentandreu, a sollicité auprès de la Délégation permis pour se manifester ce même 16, samedi, aux 12 heures, avec un parcours qui serait aussi initié à San Agustín et il finirait dans la place Amérique. La devise de la protestation, « Contre le ZParo et le catalanisme, en faveur du nostre » (¡En defensa dels interessos i la personalitat valenciana! 
MOSATROS SOM VALENCIANS, MAI CATALANS !!! ). De sa part, le GAV, entité que préside Manuel Latorre (à son tour vice-président de CV) et dans celle que Sentandreu est adjoint au président, il a demandé à célébrer une marche le même jour, avec le même parcours mais aux 18 heures, sous la devise « Non à TV3, non au catalanisme ». Ainsi ils raflent les deux horaires possibles de la marche d’ACPV, dont ils ignorent l’heure de début.

Le problème est maintenant dans la délégation. Coalició Valenciana confie en avoir présenté la sollicitude que Acció Cultural pour lui démantibuler les plans. Si celle-ci dernière se manifestait l’après-midi, CV et le GAV uniraient les deux protestations le matin, ou vice versa.

Source:

http://www.mediterraneodigital.com/comunidad-valenciana/castellon/1231-iguerra-de-manifestaciones-entre-los-catalanistas-y-coalicio-valenciana.html

http://1492.foroespana.com/t4955-manifestacion-en-valencia-el-16-de-abril-a-las-1200-h

http://www.acpv.net/siatv3/index.html

Les Lois Fondamentales du Royaume d’Espagne

mars 21, 2011

Le régime Franquiste étaient battis sur huit lois fondamentale qui régissaient l’État espagnole pendant le règne de Franco. Par contre, ces lois, n’ont pas été écrite en même temps. C’est lois n’étaient pas considéré comme constitutionnelle, puisqu’elles n’avaient été aucunement été accepté par des représentants du peuple. Ce fut une obligation de la par de Franco.

-La Charte du Travail (Fuero del Trabajo) de 1938. Cette charte abordait la question du travail et des médias. Elle réglementait les heures de travail et de repos des employés. De plus, Franco élabora des syndicats de travails qui étaient en fait la seul forme de syndicat légal présente dans l’État espagnole.

-La Loi Constitutive des Cortes (Ley Constitutiva de las Cortes) de 1942. Sa fonction était d’élaborer et d’approuver les Lois, sans préjudice de la sanction qui correspondait au chef de l’État, Francisco Franco.

Les Cortes se composaient :

  • Les ministres.
  • Les Conseillers Nationaux deFET et des JONS.
  • Les présidents de hauts organismes.
  • L’Organisation syndicale.
  • Les représentants de la famille, choisis par les têtes de famille (depuis la promulgation de la Loi Organique de l’État)
  • Les recteurs d’universités.
  • Les présidents de certaines institutions culturelles.
  • Les présidents associations et collèges professionnels.
  • Ceux désignés par le chef de l’État.

-La Charte des Espagnols (Fuero de los Españoles) de 1945.  Elle établissait une série de droits, de libertés et de devoirs pour le peuple espagnol.

-La Loi du Référendum National (Ley del Referéndum Nacional) de 1945.  Elle prévoyait la possibilité de soumettre à référendum ou à plébiscite toute loi élaborée par Franco et par son Gouvernement. Ils seraient appelés aux urnes tous les hommes et toutes les femmes de la Nation âgés de plus de 21 ans. Il incombait au Gouvernement de dicter les dispositions complémentaires visant à élaborer les listes électorales et à faire appliquer cette loi.

-La Loi de succession du Chef de l’État (Ley de Sucesión en la Jefatura del Estado) de 1947. Elle traite de la question de la succession de Franco. Elle dispose qu’il proposerait lui-même son successeur mais que ce choix devrait être approuvé par les Cortes Espagnoles.

Le contenu de cette loi était :

  • Article 1 : L’Espagne devenait un Royaume
  • Article 2 : Le Chef de l’État était le Caudillo de España y de la Cruzada, Generalísimo de los Ejércitos, don Francisco Franco Bahamonde (Caudillo d’Espagne et de la Croisade, Généralissime des Armées, Don Francisco Franco Bahamonde)
  • Article 6 : À tout moment, le Chef de l’État (Franco) pouvait proposer aux Cortes la personne qui devait être appelée à lui succéder le moment venu, avec le titre de Roi ou de Régent.

-La Loi des Principes du Mouvement National (Ley de Principios del Movimiento Nacional) de 1958. Cette loi abordaient les principes sur lesquels était basés le régime, les idéaux de Patrie, de famille et dereligion ainsi que le plus haut respect des lois fondamentales et de la monarchie conservatrice qui était en théorie en place en Espagne à ce moment-là. La loi fut directement promulguée par Francopuis approuvée par les Cortes par acclamation.

-La Loi Organique de l’État de 1967. Elle énumère les objectifs de l’État, fixe les pouvoirs du Chef de l’État et proclame sa responsabilité politique.

Les éléments fondamentaux de cette loi sont :

  • La séparation des postes de Chef de l’État et de Chef du Gouvernement même si cela n’a pas empêché Franco de continuer à cumuler les deux charges jusqu’en 1972 lorsque les Cortes choisirentLuis Carrero Blanco (qui fut assiné par ETA en 1973 et remplacé par Carlos Arias Navarro).
  • L’augmentation du nombre de députés aux Cortes Generales
  • La consolidation de l’institution monarchique en Espagne
  • La création du poste de député local (Procurador familiar)
  • Elle envisage la possibilité de créer des associations politiques.

-La Loi pour la Réforme Politique (Ley para la Reforma Política) de 1977.

Ce projet de loi reposait sur trois principes :

1- Établir un état de droit, basé sur le principe de la souveraineté nationale dans lequel tous les citoyens majeurs de 21 ans disposeraient de droits égaux ;

2-Transformer l’assemblée du régime, les Cortes Generales dont les membres étaient plus ou moins nommés par le régime, en un parlement bicaméral, (Congrès des députés et Sénat), élus pour 4 ans au suffrage universel, direct, égal dans lequel les partis politiques pourraient librement concourir pour obtenir les suffrages des citoyens ; un cinquième des sénateurs seraient directement désignés par le Roi ;

3- Demander aux Cortès d’accepter les réformes précédentes comme huitième et dernière Loi Fondamentale du régime.

 

Source: –http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_Fondamentales_du_Royaume_d%27Espagne

http://bib.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/08149629022036195209079/p0000001.htm#I_1_