Archive for the ‘histoire’ Category

L’architecture de Gaudí dans Barcelone

avril 17, 2014

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L’oeuvre de Gaudí est admirée dans le monde entier, c’est un style
unique et bien particulier.

Son oeuvre a grandement influencé l’aspect architectural de Barcelone et vous retrouverez ses créations partout à travers la ville.

Depuis le début ses dessins étaient différents de ceux de ses
contemporains.

L’œuvre de Gaudí fût énormément influencée par les formes de la nature,
cette particularité se reflète dans la taille arrondie des pierres, le
travail torsadé du fer forgé et les formes organiques dans la
décoration, signature du maître architecte Gaudí à Barcelone.

Gaudí a aussi décoré beaucoup de ses édifices avec de la céramique,
disposée en mosaïques. Cela apporte une autre dimension à ses
constructions, si souvent oubliée par d’autres architectes – l’utilisation de la couleur.

La combinaison d’un dessin original, d’une taille de pierre intéressante
et de couleurs vives dans l’œuvre de Gaudí est pour le visiteur une
expérience visuelle à couper le souffle.

 

source: http://www.barcelona-tourist-guide.com/fr/gaudi/barcelone-gaudi.html

Les gitans de Perpignan, gardiens du catalan en France

mars 12, 2014

Les gitans représentent presque 10% de la population de Perpignan, en Catalogne nord, que l’on l’appelle Roussillon en France. Ils se sont sédentarisés il y a cinq siècles mais forment toujours une communauté distincte, au quartier Saint-Jacques. Leur situation est des plus compliquées car ils refusent de se conformer aux lois françaises et leurs mode de vie marginal inquiète les habitants de la ville et les autorités. 80% d’entre eux vivent du RMI, le BS français, et ils battent les records d’analphabétisme.

Cependant, ils sont aujourd’hui les gardiens du catalans en France. Ils sont parmi les derniers citoyens de l’hexagone à l’utiliser comme langue quotidienne. Pourraient-ils sauver le catalan en France ? Comment valoriser leur culture bilingue et en faire un pont culturel entre la Catalogne et la France ? Pourrait-on les sortir de leur ghetto et en faire des ambassadeurs catalans ?

Machiavel transforme en mythe César Borgia, Le Prince.

mars 11, 2014

Peut-être une différente vision de César Borgia et du mythe autour de sa personne…

Avec sa venue au Vatican, la famille Borgia,  contribue à la diffusion de la langue catalane. En effet, cette famille d’origine catalane se compose de personnages dont les légendes, leur faisant peu louanges, les entourant seront rependues dans toute l’Europe, et résonnent encore de nos jours. Des actes belliqueux et sinistres forgeront la notoriété et renommée de cette famille catalane, dont le chef, futur pape Alexandre VI sera comparé à l’antéchrist, et où la relation entre ses enfants sera dite inceste. Bref, empoissonnement, assassinat seront des recours fréquemment utilisés par la famille pour assurer leur ascension au pouvoir. Le fils du pape, César Borgia aussi appeler le duc de Valentinois, aura une réputation le qualifiant de cruel, assassin, inceste, d’injuste, de corrompu et où ladite nature de ces actes violents, quelques fois romancés, en font un imposant personnage politique de la Renaissance italienne. Or, Nicolas Machiavel, penseur italien de cette époque, en fait plutôt l’éloge que la critique, dans son traité politique Le Prince.

Le Prince, destiné au Prince Laurent de Médicis (grand-père de Catherine de Médicis, nom que vous reconnaissez fort probablement, dues à l’implication de cette reine dans les guerres de religion et son omniprésence au cours XVIe siècle…), est une œuvre d’une importance monumentale qui révolutionnera et redéfinira l’essence de la politique, en lui conférant son autonomie de la morale. Machiavel réduisant «la politique à l’effort du pouvoir» [Veyne, 1979], rend compte de concepts et méthodes servant au Prince pour acquérir et demeurer au pouvoir, ce dernier devant être aimé, mais crains à la fois.

Machiavel et la famille Borgia coexisteront au cours des mêmes années et il est dit que ce premier ressentit un profond dédain envers la personne de César Borgia qu’il a côtoyé. Or, dans Le Prince, «il finit par transformer en mythe cet homme qu’il haïssait» [Veyne 1979, 448] il le présente dans son ouvrage comme un des exemples à suivre pour les princes à en devenir. Il justifie ses actes cruels, car ces derniers ont permis l’union et la remise sur pied de la Romagne [Machiavel, 1980]. «Le prince, ne soit doit point soucier d’avoir le mauvais renom de cruauté pour tenir tous ses sujets en union et obéissance» [Machiavel 1980, 103].

Brièvement, Machiavel invoque les qualités du renard (ruse, soit qui comprend la politique) et du lion (force physique, soit pour mener à terme et assurer cette politique) comme étant primordial à la gouvernance du Prince. On reconnait ses dernières chez César Borgia. Encore, il mentionne que l’acquisition du pouvoir peut se faire par la sa propre force et la virtù (capacité de conserver le pouvoir et affronter la fortuna), ou par la force d’autrui et la fortuna (contingence de l’histoire). Ainsi, le Prince qui acquit le pouvoir par cette première méthode, et donc, dépendant moins de la fortuna aurait moins de difficulté à se maintenir au pouvoir [Machiavel 1980, 57]. Or, le Prince qui acquiert le pouvoir par cette deuxième méthode, tel que César Borgia a «moins de peine à devenir Prince, mais beaucoup à le demeurer» [Machiavel 1980, 60] puisqu’ils dépendent de la force et fortuna de «ce qui les a faits grands» [Machiavel 1980, 61]. Ainsi, c’est grâce à la fortune (force et fortuna) de son père que Borgia devient Prince. Or, Machiavel affirme que ce Prince parvint par sa grande virtù à mettre en œuvre les moyens pour conserver son pouvoir, pour contourner la fortuna. La chute de Borgia, à la suite de la mort de son père, est due à un concours de circonstances, ou comme Machiavel mentionne à une «extraordinaire et extrême malignité de fortune » [Machiavel 1980, 62], qui ne profitèrent pas aux entreprises du Prince qui perdit ses pouvoirs non pas par ses actions, par sa responsabilité. Bref, le portrait que hisse Machiavel de Borgia donne une différente optique des actes de ces derniers et les justifient.

«Il me semble qu’il [César Borgia] faut le proposer pour exemple à tous ceux qui par fortune ou avec les armes d’autrui sont parvenus au grand pouvoir. Car ayant le cœur grand et l’intention haute, il ne se pouvait comporter autrement, et seules s’opposèrent à ses desseins la courte vie d’Alexandre et sa propre maladie. Qui donc veut, en sa nouvelle principauté, s’assurer de ses ennemis, s’attacher à des amis, vaincre ou par force ou par ruse, se veut faire aimer ou craindre du peuple, être suivi et respecté des soldats, ruiner ceux qui nous peuvent ou doivent nuire […] être rigoureux et bienveillant, magnanime et libéral, éteindre une milice infidèle, en créer une nouvelle, se maintenir en amitié des rois et des princes, en sorte qu’ils soient portés à le servir et qu’ils regardent à lui nuire, celui-là ne peut choisir plus frais exemple que la conduite du duc de Valentinois.»

-Nicolas Machiavel, Le Prince (1980, 68).

par Alexandra Salinas

César Borgia en noir à gauche. Nicolas Machiavel en noir au centre.

César Borgia en noir à gauche. Nicolas Machiavel en noir au centre.

Source: Machiavel, Nicolas. 1980. Le Prince. Paris : Gallimard. (Préface de Paul Veyne)

Source image: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f3/Cesare_borgia-Machiavelli-Corella.jpg

 

 

Borgia

février 11, 2014

La famille Borgia est originaire de la ville de Borja en Aragon. Elle était prédominante durant la Renaissance en Italie. Deux papes sont issus de cette famille. Tout d’abord, Alphonse Borgia, archevêque de Valence au trône pontifical, de 1455 à 1458, sous le nom de Carlixte III. Ensuite, son neveu Rodrigue Borgia a été élu pape de 1492 à 1503, sous le nom de Alexandre VI. Ce dernier a eu une longue aventure avec Vanozza dei Cattnei. Ils eurent quatre enfants. Giovanni, Gioffre, César et Lucrèce. Ces deux derniers ont acquis une fâcheuse renommée. César, second fils de Rodrigue, serait suspecté d’avoir tué son propre frère, Giovanni qui lui faisait de l’ombre. La jeune fille, d’une beauté légendaire, a connu une vie agitée, mais elle fut surtout un instrument des stratégies politico-patrimoniales de son père et de son frère. Lucrèce va leur servir d’appât.

Elle n’a pas 13 ans quand son père la marie à Giovanni Sforza. Ce mariage est annulé, car changeant de politique, Alexandre VI veut se rapprocher des rois de Naples et Lucrèce doit épouser l’héritier de la couronne napolitaine, Alphonse d’Aragon. Giovanni Sforza est obligé, sous la menace de César d’affirmer que son union avec Lucrèce n’a pas été consommée. Le 22 décembre 1497, Alexandre VI déclare que sa fille est encore vierge alors même qu’elle est enceinte non de son mari, mais d’un amant un certain Pedro Calderon, qui sera vite assassiné par César Borgia. L’enfant qui naît en avril 1498 est d’abord déclaré fils de César, puis fils du pape lui-même. De là vient la rumeur, entretenue par l’ancien mari dépité, Giovanni Sforza, selon laquelle Lucrèce entretenait des rapports incestueux avec son père le pape et/ou son frère César.

En raison de leur soif de pouvoir, la famille Borgia a subi une légende sinistre forgée par ses ennemis politiques, dont la maison de Médicis ainsi que la famille Sforza. Les Borgia ont été accusés de fratricides, d’incestes… Cette légende a contribué à faire des Borgia les symboles de la décadence de l’Église à la fin du Moyen Âge.

source: http://www.lefigaro.fr/culture/2011/10/07/03004-20111007ARTFIG00705–borgia-la-legende-noire.php

http://en.wikipedia.org/wiki/House_of_Borgia

 

 

Tarraco (aujourd’hui Tarragone)

janvier 29, 2014

Qu’est ce que Tarraco ?

Tarraco est le nom antique de la cité appelé aujourd’hui Tarragone (en Catalogne, en Espagne). Sous l’Empire romains, la cité fut l’une des plus importantes villes de la péninsule ibérique et aussi la capital de la province romaine appelé ‘’Hispania Citerior’’(Hispanie citérieure)1. À cette époque, le nom complet de cette ville était ‘’Colonia Iulia Urbs Triumphalis Tarraco’’, auquel Jules César accorda ce titre à Tarraco vers 45-49 av. J.-C.

Dans le temps des Romains (bref description):

Avant l’arrivée des Romains, Tarraco était un village ibérique appelé Cesse. Sa situation stratégique, une colline côtière près de l’embouchure du Tulcis (rivière en Catalogne aujourd’hui connue sous le nom de Francolí), attire les armées romaines, qui la transforment en base militaire en 218-206 av. J.-C., pendant la Deuxième Guerre punique.

Tarraco devient vite la Cartago Nova, le grand port de communications avec l’Italie et la porte d’entrée de la vallée de l’Èbre et de l’intérieur de la péninsule Ibérique. À la fin du IIe siècle av. J.-C., la ville est urbanisée, on y installe des égouts, on y ouvre des voies et on y construit un temple capitolin sur le premier forum. Le forum de la ville, construit dans la partie basse, près du grand port protégé par un barrage de piliers, s’agrandit au fil des ans. Les Romains y édifient une basilique judiciaire à trois nefs, où ont lieu les procès.

Tarraco restera une ville importante aux IVe et Ve siècles ap. J.-C. Dans le bourg de Centcelles (Constantí), un riche personnage local aurait été enterré dans un luxueux mausolée sous une coupole décorée de mosaïques polychromes. Il est si majestueux qu’on a pu penser pendant des années qu’il pouvait s’agir de la tombe d’un empereur !

Et aujourd’hui ?!….

En 2012, la ville comptait environ 130 323 habitants. De nos jours mêmes, la cité demeure toujours aussi importante. En 2000, l’UNESCO a classé les monuments romains au patrimoine de l’humanité. Au Museu Nacional Arqueològic de Tarragona et au Museu d’Història de Tarragona, sont conservés des éléments architectoniques, des céramiques, des verres, des métaux et une collection de plus de 1 200 dalles funéraires romaines, considérée comme la plus riche de toute la péninsule Ibérique.

Capitale économique, intellectuelle et culturelle du sud de la Catalogne, son influence va au-delà des frontières provinciales. Elle abrite le plus grand centre pétrochimique d’Espagne. La ville de Tarragone avec son agglomération reste très compétitive sur le plan national et international grâce à son fort secteur industriel et touristique. Le secteur tertiaire augmente en effectifs année après année.

1 L’Hispanie citérieur : Après la victoire romaine contre Carthage lors de la 2iem Guerre punique, la République romaine divisent leurs territoires ibériques en deux provinces dont: l’Hispanie ultérieure et l’Hispanie citérieure. L’Hispanie citérieure couvre la côte méditerranéenne des montagnes Pyrénées.

Vue panoramique de Tarragone, Catalogne, Espagne. Prise en 2009

Vue panoramique de Tarragone, Catalogne, Espagne. Prise en 2009

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Le port de Tarragone, la plage des Miracles et la rue Passeig Maritim Rafael de Casanova, Tarragone, Espagne. Prise en 2009

Sources:

Generalitat de Catalunya gencat.cat: http://www20.gencat.cat/portal/site/culturacatalana?newLang=fr_FR

http://ca.wikipedia.org/wiki/T%C3%A0rraco

Images: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarragone

La montagne sacrée des Catalans

janvier 27, 2014

Dans la Catalogne du Sud la montagne de Montserrat est certainement sacrée pour les Catalans, mais on en trouve une autre très importante plus au nord. Le Canigou s’élève du haut de ses 2784 mètres dans les Pyrénées-Orientales. Il a la caractéristique d’être un peu détaché des autres montagnes de cette taille des Pyrénées, ce qui fait qu’il n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres de la Méditerranée. Il surplombe donc la Catalogne du Nord. Il a été un lieu stratégique et symbolique pour les catalans puisqu’on le voit des deux côtés des Pyrénées et il a inspiré de nombreux auteurs catalans par exemple Jacint Verdaguer.  On le considère comme un phare pour le peuple catalan. Certains disent que vous n’êtes pas véritablement catalan si vous n’avez pas grimpé au sommet du Canigou. Ce pèlerinage culturel et cette aventure sportive sont effectués par plusieurs randonneurs qui amènent avec eux un petit drapeau catalan pour l’accrocher sur la croix du sommet.  

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Cette montagne est d’autant plus importante qu’elle abrite un joyau de l’art roman catalan : L’Abbaye de Saint-Martin-du-Canigou. Elle a été fondée par Guifred II, Comte catalan du Conflent et de Cerdagne, en 1009. On a donc bel et bien célébré son millénaire en 2009. Cette une abbaye bénédictine où on continue toujours de célébrer le culte. Ce sont entre autres les artistes et les religieux qui ont rendu possible sa restauration puisque l’abbaye était en ruines au début du siècle. On peut accéder au monastère depuis la petite commune française de Vernet-les-bains, réputée pour ses eaux thermales.

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Sources:

http://www.casteil.fr/canigouFR.htm voir le reportage de TF1

http://www.stmartinducanigou.org/mille_ans_histoire.php

TOUS

avril 22, 2013

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TOUS est un bijouterie catalane basée à Barcelone depuis 1920. C’est, par contre, en 1965, que Salvador Tous, le fils du fondateur de cette boutique où l’on y réparait des montres, ainsi que sa femme, Rosa Oriol, donnèrent naissance à cette bijouterie tel que nous la connaissons aujourd’hui. Par la suite, l’ours, soit le référent de la marque, vit le jour en 1985. Rosa Oriol nous informe de l’inspiration derrière cet icône :

« En uno de mis viajes vi un osito de peluche en un escaparate y pensé en los recuerdos entrañables de la infancia, ¿Por qué no hacerlo en oro? Se ha convertido en todo un amuleto de buena suerte para millones de personas en todo el mundo, y para nosotros, marcó el inicio de nuestra expansión internacional. 
Aunque hagamos colecciones nuevas, el oso está siempre presente tomando diferentes formas. 
Es muy entrañable para mí ».

 Ensuite, c’est de 1987 à 1992 que Rosa, Alba, Laura et Marta, les quatre filles du couple, joignirent leur talent à la compagnie. Présentement, les bijouteries Tous sont présentes dans 45 pays différent, tel que New York, Milan et Toronto.

Qu’attendez vous pour vous procurer votre ours, symbole d’amour et de réussite catalane!

Salvador Tous et Rosa Oriol

Salvador Tous et Rosa Oriol

Sources :

http://int.tous.com/tous/en/about-tous/

 Alòs, Anna R. Los Tous. Madrid: Esfera de los Libros, 2008.

Petit quizz maison pour vous aider à réviser la matière du cours CTL1120

avril 19, 2013

Puisque nous avons vu énormément de matière depuis le mois de janvier, j’ai pensé qu’une façon interactive de réviser, en plus de simplement relire nos PowerPoints, recueils et notes de cours, serait d’une grande aide pour plusieurs. Je viens de concevoir un petit quizz maison qui porte sur la matière vue depuis le début du cours, qui comporte 22 questions à choix multiples. Bien entendu, le quizz est loin d’être complet, mais j’ai pensé que ça pourrait être une bonne entrée en la matière pour la révision afin de vous permettre de voir sur quelles sections vous devriez concentrer vos efforts. Comme je ne suis pas très calée en informatique, je croise les doigts pour que tout fonctionne! Ne vous gênez pas pour m’écrire si vous voyez que ça ne fonctionne pas!

Voici donc le site du quizz:
http://gotoquiz.com/petite_r_vision_dans_le_cadre_du_cours_ctl112

Bonne étude!

14 d’abril: Macià contra Companys

mars 26, 2013

Après avoir parlé en classe de deux des présidents de la Generalitat qui se sont suivis dans la période mouvementée des années 30, Francesc Macià et Lluís Companys, j’ai voulu en savoir plus sur l’éphémère République catalane qui a été proclamée entre le 14 et le 17 avril 1931. En faisant un tour à la Médiathèque d’Études catalanes, j’y ai trouvé le film « 14 d’abril: Macià contra Companys » de Manuel Huerga, que je vous invite fortement à louer si vous désirez en apprendre davantage sur les trois jours où la Catalogne a été une République souveraine.

Ce que j’ai trouvé intéressant du film, c’est qu’il a été tourné sous forme de documentaire fictif, où plusieurs personnages importants de l’histoire de la Catalogne à ce moment parlent à la première personne à la caméra et livrent leur témoignage et leurs impressions sur les évènements passés entre le 14 et le 17 avril 1931 (parmi eux, Francesc Macià, Lluís Companys, le chef de la Ligue Régionaliste Francesc Cambó, le journaliste Josep Maria Planes, l’écrivain Josep Pla, l’ancien roi d’Espagne Alfons de Borbó, le Président de la République espagnole Niceto Alcalà-Zamora, les dirigents d’Estat Català et de l’ERC Jaume Ayguadé, Ventura Gassol, Joan Casanellas, Joan Casanovas, le Capitaine Général de Catalogne Eduardo López Ochoa, etc.). Ces témoignages sont entrecoupés par une reconstitution chronologique qui nous montre l’évolution de la situation catalane du mois de mars au 17 avril 1931, révélant la rapidité avec laquelle se sont enchaînés les évènements. La fiction dicumentaire nous transporte ainsi à la Conférence d’« Esquerres » où fut fondé l’ « Esquerra Republicana de Catalunya » en mars 1931, au discours de Companys dans lequel il proclame la République le 14 avril, à la proclamation de la République catalane par Macià la même journée, à différentes rencontres stratégiques entre hommes politiques pendant ces jours effervescents, à certaines conversations téléphoniques entre Barcelone et Madrid, et finalement, à l’annonce publique de l’accord entre Madrid et la Catalogne et du passage de la République catalane à la Generalitat.

À mes yeux, le visionnement de ce film est un excellent complément au cours et permet de mieux comprendre l’esprit qui régnait en Catalogne au mois d’avril 1931, c’est pourquoi je vous invite à le louer vous aussi et à me donner vos commentaires, il me fera plaisir de discuter du film à nouveau avec vous!

75 ans déjà

mars 20, 2013

Du 16 au 18 mars 1938, dans le cadre de l’appui de l’Italie à Franco dans sa lutte contre le gouvernement républicain, les avions du corps expéditionnaire italien bombardèrent Barcelone.

Durant cette attaque aérienne, environ 50 tonnes de bombes furent larguées et cela tout au long de 17 attaques consécutives. Causant environ mille morts et plus de mille blessés, cette initiative du croiseur italien Eugenio di Savoia avaient pour but d’impressionner Hitler suite à la fin de l’Anschluss le 12 du même mois par le régime national-socialiste allemand. Mussolini voulant démontrer la puissance de son règne aux Allemands, envoya donc l’aviation légionnaire italienne attaquer Barcelone. Finalement, après un court moment de répits, l’atmosphère de panique atteignit son faîte au sein de Barcelone, un massacre avait eu lieu. Un camion militaire transportant des explosifs au centre de la ville explosa suite à une de ces raids aériens. Conséquemment, les habitants démoralisés prirent conscience qu’ils avaient perdu cette guerre.

   imgres       Drapeau de la Catalogne

Tous les faits historiques ici présents sont tirés de http://www.ilpost.it/2013/03/17/quando-gli-italiani-bombardarono-barcellona/ prevenant de http://www.micciacorta.it/home/naviga-tra-le-categorie/14-storia-a-memoria/11160-barcellona-1938-cosi-la-morte-arrivo-dal-cielo-la-strage-che-pesa-sugli-italiani-.html

Source d’appoint: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_de_Barcelone

Camille Plante-Vachon